Tout le monde s'accorde pour reconnaître que nous avons besoin de plus d'énergie renouvelable. La construction de nouvelles éoliennes ne va cependant pas toujours sans mal dans notre pays. Pour résoudre ces problèmes, la coopérative Storm implique les riverains dans le développement de projets éoliens. Ainsi, la SCRL a installé à Lokeren 4 éoliennes avec le concours de 263 riverains et le soutien de KBC. Son CFO Kristof Moens déclare : "Les riverains contribuent au financement, mais le soutien de KBC est indispensable à la réalisation de nos parcs éoliens"
La construction d'un parc éolien ne se fait pas du jour au lendemain. L'obtention des permis est généralement un travail de longue haleine, à l'issue incertaine. L'implantation des éoliennes peut avoir un impact sur les riverains et suscite régulièrement des levées de boucliers. La coopérative Storm souhaite par conséquent créer une assise sociale en impliquant activement les riverains dans le projet : "Les personnes qui subissent une partie des inconvénients peuvent également profiter d'une partie des avantages grâce à la coopérative", explique Kristof Moens.
Storm possède actuellement des éoliennes opérationnelles en 13 endroits. Des parcs sont en construction en deux endroits et un permis a été demandé pour 15 autres sites. "En Flandre, il n'est toujours pas facile d'obtenir un permis pour une éolienne. Le risque majeur réside dans la phase de développement. Une fois cette phase initiale terminée, les résidents peuvent s'engager. En fin de compte, 263 riverains ont investi à Lokeren et nous avons ainsi levé un peu plus d'un demi-million d'euros", explique Kristof Moens.
Tout le monde ne peut pas devenir actionnaire. Il s'agit d'un privilège réservé aux riverains. "Chaque fois que nous construisons un parc éolien, les riverains ont la possibilité de devenir actionnaires. Nous présentons notre projet et l'ensemble de la procédure lors d'une réunion d'information. Une action vaut 125 euros et chaque riverain peut en acheter 24 au maximum. L'argent levé est alors investi dans le parc éolien local par le biais d'un prêt subordonné."
L'importance des experts de KBC
C'est sous un soleil radieux et les pales en mouvement des quatre turbines de Lokeren que le CFO s'est exprimé en termes très enthousiastes à propos de la collaboration avec KBC. "En principe, un parc éolien peut être financé sans apport de la coopérative. C'est la façon la moins chère de réaliser un projet car le rendement que nous payons aux coopératives est nettement plus élevé que les intérêts sur le financement bancaire. Mais nous faisons ce choix délibérément car nous visons aussi un ancrage local par l'intermédiaire de la coopérative. KBC nous a en tout cas permis de lancer différents projets simultanément et nous a donné une plus grande marge de manœuvre financière.
Kristof Moens a acquis la conviction que KBC était une banque au savoir-faire étendu dans le domaine du financement des projets d'énergie renouvelable.
KBC a des experts qui connaissent la matière et qui expliquent clairement leur modèle de financement. Pendant les négociations aussi, les collaborateurs ont toujours agi très correctement et en toute transparence. L'équipe avec laquelle nous travaillons est en outre très proactive. Elle nous connaît depuis longtemps et elle voit en nous un véritable partenaire avec lequel parvenir à la bonne solution.”
Kristof Moens, CFO Storm
Pour le développement de futurs parcs éoliens, l'entreprise se tourne donc à nouveau vers KBC en tant que partenaire financier potentiel. "Nous sommes ambitieux. Au cours des deux prochaines années, nous avons l'intention de construire 40 nouvelles éoliennes. Un appel d'offres devra déterminer l'institution bancaire la plus appropriée, mais je suis convaincu que KBC sera à nouveau la plus compétitive", déclare Kristof.
Un rendement attractif
Storm est aujourd'hui un investissement rentable pour un total de 2 631 sociétaires. La SCRL versera un dividende de 5% à la fin juin. "Nos parcs éoliens fonctionnent comme prévu. Il nous est donc relativement facile de rembourser les obligations financières liées à notre emprunt. Au sein de la coopérative et lors de l'assemblée générale, il a par conséquent été convenu de distribuer un dividende de 5% pour la troisième année consécutive. Exactement dans la fourchette annoncée de 4 à 6% ", conclut Kristof Moens.