La taxonomie de l’UE, un cadre de référence pour la durabilité

Avec le Green Deal, l'Union européenne entend devenir le premier continent climatiquement neutre d'ici 2050. Elle a donc élaboré un certain nombre d'outils et de rapports à titre de guides. Une partie des rapports de durabilité est basée sur la taxonomie, qui permet d’identifier les activités durables.

Que signifie la durabilité pour l'UE, comment la définit-elle et comment faire en sorte que tout le monde compare des pommes avec des pommes. La taxonomie de l'UE apporte la réponse à cette question. Ou, comme nous l'avons indiqué lors de notre webinaire du 12 juin, l'Europe a défini la durabilité et a donc identifié les activités considérées durables ou non.

L'UE souhaite non seulement créer un cadre clair et transparent, mais aussi et surtout atteindre les objectifs fixés pour 2050. Cela nécessite des efforts de la part des entreprises, de l'agriculture, des ménages et des gouvernements. Les entreprises qui souhaitent continuer à prospérer devront résister à l'épreuve du temps. Cela vaut non seulement pour les grandes entreprises qui sont soumises à l’obligation de reporting (webinaire reporting ESG), mais aussi pour toutes les entreprises, grandes et petites.

En soumettant les entreprises à l’obligation de reporting sur leurs investissements à l'aide de la taxonomie, l'Europe entend accélérer la transition durable. La taxonomie de l'UE est donc un guide permettant d'évaluer si vos projets et investissements futurs sont effectivement durables. Elle fournit des indications sur la capacité des investissements à résister à l'épreuve du temps. En outre, certaines entreprises sont également soumises à l’obligation de reporting sur la taxonomie dans le cadre de la Directive relative à la publication d’informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD).

Reporting obligatoire: pour qui et quand?

  Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
 

Grandes entreprises cotées en
Bourse, employant plus de 500
personnes et dépassant au moins
un des critères suivants

Entreprises dépassant
au moins deux des critères suivants

Petites entreprises cotées en Bourse, dépassant au moins deux des critères suivants

Travailleurs   250 10
Chiffre d'affaires

€42,5 millions EUR

€50 millions EUR €900.000 EUR
Total du bilan

€21,25 millions EUR

€25 millions EUR €450.000 EUR
Date 01-01-2025 (exercise 2024) 01-01-2026 (bexercise 2025) 01-01-2027 (exercise 2026)

Avantages et opportunités

Dans le rapport sur le développement durable, le reporting porte sur trois piliers taxonomiques: quel est le pourcentage durable du chiffre d’affaires, quelle est la part des investissements (capex) et même exercice pour les dépenses opérationnelles (opex).

Les activités durables offrent également des avantages et des opportunités. Pour KBC, la taxonomie est un cadre indicatif pour l'évaluation des demandes d'investissement. Elle l’aide également à déterminer si un crédit contribue à la transition durable et peut bénéficier de meilleures conditions. Et cela ne fera que prendre de l'importance. En cas d'investissements importants, il est donc conseillé de vérifier au préalable la conformité à la taxonomie, car cela permet également de valider si les projets d'investissement sont tournés vers l'avenir et conformes aux objectifs européens.

Cela influe sur la valeur que vous créez et vous assure un meilleur positionnement sur le marché. Vous bénéficiez également d'un avantage en termes de communication et vous évitez le greenwashing. La réduction des coûts opérationnels, qui est presque toujours le résultat d'interventions durables et de l'optimisation des processus et des systèmes de production, est véritablement tangible. Les entreprises qui recherchent du personnel compétent et motivé savent désormais que les choix durables qu'elles font ou ne font pas intéressent également les employés potentiels.

Des efforts visibles

L'Europe a choisi d'inclure en première place dans la taxonomie les activités affichant le plus haut potentiel de durabilité. Il s’agit de l'énergie, de la mobilité, de l'immobilier,... mais d'autres activités telles que le secteur alimentaire suivront également. Tout qui est concerné par la CSRD, y compris les entreprises alimentaires, est déjà soumis à l’obligation de reporting sur la taxonomie (par exemple, sur leurs investissements dans la mobilité).

Vous pouvez commencer par les analyses, ou vous pouvez vous associer à une tierce partie, comme notre partenaire en matière de développement durable Encon, et vous décharger sur lui.

La taxonomie européenne n'est pas une fin en soi, mais un moyen de créer de la valeur et de la valeur ajoutée en tant qu'entreprise et de le montrer à vos clients, investisseurs et financiers.

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