Get inspired: Wienerberger
L'avenir passe par la construction circulaire
La transition vers un secteur de la construction circulaire est inéluctable: de l'utilisation plus économe des matériaux à l'upcycling en passant par le downcycling et le recycling. Le producteur de briques Wienerberger montre l'exemple.
Dans une économie circulaire, les matériaux de construction sont utilisés et réutilisés et les bâtiments sont adaptés et reconstruits le plus longtemps possible. Cela évite de voir trop de matériaux finir en déchets et de devoir exploiter de nouvelles sources de matériaux toujours plus nombreuses.
La construction circulaire résout plusieurs problèmes. Elle peut transformer le secteur de la construction, à l’impact environnemental considérable, en un secteur qui contribue activement à un avenir durable.
Actuellement, le secteur de la construction produit en Flandre quelque 15 millions de tonnes de déchets, soit environ 35% de nos déchets. Les activités de construction et de démolition représentent entre 5 et 12% de nos émissions nationales de CO2. La construction circulaire peut avoir un impact majeur sur ces chiffres, avec des effets positifs sur le climat, l'environnement, la croissance économique et l'emploi. En utilisant moins ou en réutilisant davantage de matériaux et en fermant les chaînes (locales) de matières premières et de matériaux, nous réduisons l'impact global sur l'environnement.
Pour pouvoir appliquer correctement les principes de l'économie circulaire, Wienerberger, l'un des plus grands producteurs de briques au monde, collabore avec Tracimat, l'organisme flamand de gestion des matériaux de démolition, et d'autres producteurs de matériaux de construction.
Ainsi, les déchets de pierre sont déjà utilisés comme matériau de base pour les fondations des routes. Cela s’appelle du downcycling (décyclage): le matériau est alors réutilisé et transformé en un matériau de qualité moindre. Mais cela n’est pas une étape obligée. En fin de vie, les matériaux de construction en céramique peuvent par exemple être parfaitement réutilisés et servir de matière première pour de nouveaux produits en céramique.
Du flux de déchets à la brique
Wienerberger recycle déjà des restes de briques et des déchets de pierre d'usine pour en faire de nouveaux produits. La propreté des déchets de pierre est cependant une condition. Pour les flux résiduels, cela ne pose aucun problème. Ces déchets sont broyés sur les sites de production de Wienerberger, tamisés, transformés en poudre fine et réinjectés sur place dans le processus de production. Les anciennes tuiles en terre cuite servent ainsi de matière première pour la production de nouvelles briques de construction rapide en céramique.
Les déchets de démolition provenant d'autres chantiers ne remplissent cependant pas toujours cette condition et contiennent beaucoup d'autres déchets tels que le béton et le plâtre. La collecte et le recyclage efficaces des déchets provenant des chantiers de démolition sur les sites d'usine est l'un des projets pour lesquels Wienerberger travaille avec Tracimat et ses trois collègues.
Les déchets de construction dans les données
Dans sa base de données, Tracimat recueille de nombreuses informations sur les matériaux rejetés par les chantiers de démolition. Établir un lien entre les chantiers de démolition et les fabricants permet de recycler les débris de construction à un niveau de qualité élevé. Mais encore faut-il que l’adéquation soit parfaite. Or, celle-ci n’existe pas encore aujourd'hui parce que la démolition sélective n'était pas une pratique courante et parce que la base de données ne fournit pas encore les informations détaillées nécessaires. Tel était précisément l'objectif de cette collaboration entre Tracimat, Wienerberger et les trois autres fabricants de matériaux de construction.
D'une part, enseigner aux experts et aux entrepreneurs en démolition les critères d'acceptation nécessaires et les points pris en compte par les fabricants pour un recyclage de qualité. Grâce à une formation, les connaissances nécessaires sur les produits ont été mises à disposition et un arbre de décision a été élaboré, permettant de déterminer si les matériaux de construction conviennent à l'exploitation minière urbaine (urban mining).
D'autre part, la base de données de Tracimat a été étendue aux données nécessaires à un meilleur inventaire de la logistique des matériaux de démolition. Les matériaux céramiques ne sont ainsi plus considérés comme un seul groupe, mais sont divisés en briques et en tuiles en terre cuite. Cela permet de mieux évaluer la possibilité d’intégrer une fraction de déchets de démolition dans le processus de production.
Wienerberger et ses collègues concrétisent ainsi leur ambition de contribuer à un secteur de la construction circulaire.
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