Katoen Natie: ‘J'ai perçu le potentiel d'Indaver. Et maintenant, Indaver est une entreprise sexy!’
Fernand Huts est à la tête du groupe Katoen Natie depuis quatre décennies. En 2015, il a également réussi à faire entrer la société Indaver, spécialisée dans le traitement des déchets, dans le groupe. ‘Lorsque nous l'avons achetée, Indaver n'était pas très sexy. Mais de par l'accent mis sur la durabilité et l'économie circulaire, elle l’est devenue.’ L'entrepreneur rêve donc d'une plus grande internationalisation.
Outre la multinationale logistique, le groupe Katoen Natie comprend Indaver. L'entreprise de traitement des déchets est née d'un partenariat entre le gouvernement flamand et de nombreuses entreprises chimiques anversoises, qui souhaitaient trouver une solution pour les déchets de l'industrie. ‘À un moment donné, la majorité est passée aux mains des Néerlandais, mais cette entreprise a voulu s'en dégager il y a neuf ans. Il s’en est fallu de peu que Katoen Natie ne puisse faire une offre. À l'époque, j’ai vraiment dû faire le maximum pour pouvoir faire une offre’, indique Fernand Huts.
En fin de compte, l'ambitieux entrepreneur a réussi. Il a pu prendre le contrôle total d'Indaver et en faire un deuxième pilier au sein du groupe. "J'y décelais du potentiel. Mais à l'époque, l’entreprise n’avait absolument rien de sexy. Nous traitons les flux de déchets pour les villes et les communes, nous assurons le compostage et nous gérons le traitement chimique des déchets. À partir de ces déchets chimiques, nous produisons de la vapeur et de l'électricité. Mais nous avons travaillé dur ces dernières années pour développer un concept de recyclage des plastiques afin qu'ils puissent être utilisés en tant que matière première à part entière par les producteurs de plastique.’
Indaver s'inscrit donc dans la tendance à la durabilisation et de l'économie circulaire. Après des années de recherche, une première usine pilote de recyclage chimique est en cours de construction. Fernand Huts est enthousiaste: ‘Si nous parvenons à produire une matière première de qualité, ce sera une révolution. Nous pourrons ensuite étendre le concept à toutes les régions abritant des activités pétrochimiques et où l'on peut recycler le plastique. Car il y a de la demande. Sustainability is key today.’
L’internationalisation avec le soutien de KBC
Entre-temps, Fernand Huts inscrit Indaver sur l’échiquier international. L'entreprise est déjà présente sur trente sites dans neuf pays. ‘Ici aussi, nous suivons nos clients à l’étranger. Et nous saisissons les opportunités qui se présentent à nous. Les Britanniques, par exemple, exportent encore beaucoup de déchets ménagers. Nous avons donc acheté un ancien aéroport à Rivenhall, dans l'Essex. Nous y construisons actuellement deux grandes usines de traitement des déchets ménagers. Cela nous permettra de desservir la région située entre Londres, la Tamise et la mer. Nous transformerons leurs déchets en énergie.’
Pour ce projet, l'entreprise se tourne vers le financement bancaire, et l'un des partenaires impliqués est KBC Commercial Banking. Wim Eraly, directeur général: ‘À l’instar du groupe Katoen Natie, nous suivons nos clients à l’étranger.’ Ainsi, si ceux-ci souhaitent faire des affaires en Europe, en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Chine par exemple, nous veillons à ce qu'une équipe disposant d'une expertise locale sur ce marché soit en place pour aider nos clients. Ils sont également assurés de pouvoir poser leurs questions et de se voir proposer des solutions de la même manière que leur chargé de relations en Belgique le fait pour eux’.
À l’instar du groupe Katoen Natie, nous suivons nos clients à l’étranger
Wim Eraly - Senior General Manager chez KBC Commercial Banking
La relation personnelle prime
KBC et Katoen Natie sont partenaires en affaires depuis 1986. ‘À l'époque, nous voulions racheter une entreprise quatre fois plus grande que Katoen Natie. Et il n'y avait qu'un seul banquier qui croyait en nous et en ce projet: Lucien Deman de KBC. Il nous a aidés et ensemble, nous avons mené cette acquisition’, se souvient Fernand Huts. "C'est là que nous avons jeté les bases d'une collaboration qui se poursuit encore aujourd'hui. La relation personnelle est extrêmement importante à mes yeux. Je peux aussi par exemple discuter avec la banque de ma stratégie de succession et préparer l'avenir.’
‘Nous travaillons toujours avec un chargé de relations qui connaît parfaitement le client: l'entreprise, son secteur, le contexte macroéconomique, mais aussi la culture, par exemple’, ajoute Wim Eraly de KBC Commercial Banking. ‘Le chargé de relations est le principal point de contact, mais il est bien entendu soutenu par une large équipe d'experts. Nous disposons également d'un soutien opérationnel qui garantit le bon fonctionnement de l’ensemble des services. Nous pouvons ainsi toujours agir rapidement et proposer les bonnes solutions’.