Les obligations vertes. Qu'est-ce que c'est?
Les green bonds sont des emprunts obligataires durables dont les fonds sont exclusivement affectés au (re)financement de projets relatifs à la protection de l'environnement et qui répondent aux Green Bond Principles (GBP).
Les entreprises ont recours à ce type d'obligations afin de franchir une étape vers une politique de développement durable ou pour soutenir leur image à cet égard.
Que sont les Green Bond Principles?
Dans la mesure où n'importe quelle obligation peut en principe être qualifiée de 'verte', le secteur financier a lui-même pris des initiatives afin de donner à ce type de titre de créance une définition claire et précise. Les Green Bond Principes ont été édictés par l'International Capital Markets Association (ICMA).
Il s'agit concrètement de principes volontaires en faveur d'un reporting transparent dans le cadre de l'émission d'un emprunt obligataire vert, afin que les investisseurs puissent mieux appréhender les caractéristiques de l'obligation.
Ceux-ci requièrent une description claire de quatre piliers essentiels, à savoir
- l'affectation des résultats;
- la méthodologie de sélection et d'évaluation des projets;
- la gestion des fonds;
- le reporting destiné aux parties prenantes.
Un cinquième pilier est récemment venu s'y ajouter, à savoir un examen externe effectué par des tiers venant confirmer que les emprunts obligataires verts sont conformes aux piliers précités. Cette confirmation passe par un examen réalisé par un consultant, par une certification au regard d'une norme donnée, ou encore par l'obtention d'une note attribuée par une agence de notation.
D'où vient la nécessité de proposer des obligations vertes?
D'une part, il existe à l'échelle mondiale une foule de projets sociaux et environnementaux en attente d'exécution par des instances privées ou publiques. D'autre part, de plus en plus d'investisseurs sont à la recherche de placements durables qui proposent une réponse pertinente aux défis actuels sur les plans sociétaux et environnementaux.
Des acteurs du secteur financier, à l'instar de KBC, jettent un pont entre les deux univers, et rendent ainsi possible la réalisation de projets durables.
Est-ce quelque chose de nouveau?
Non, en 2007 déjà, la Banque européenne d'investissement (BEI) était la première à émettre une obligation verte. Depuis lors, le volume des emprunts obligataires verts n'a cessé d'augmenter, pour dépasser aujourd'hui les 300 milliards EUR. Sur l'année écoulée uniquement, le marché des obligations vertes a progressé de 60 milliards EUR, et pour 2018, nous en sommes déjà à un volume de 40 milliards EUR.
Quel est le rôle de KBC?
En 2014, KBC a été la première banque belge à soutenir les GBP en qualité de syndicataire (l'intermédiaire entre l'émetteur et l'investisseur). Depuis lors, KBC a été impliquée dans plusieurs émissions d'obligations vertes. KBC a notamment endossé le rôle de Chef de file dans le cadre d'émissions d'obligations vertes pour GDF Suez, pour un placement privé vert pour Aquafin ainsi que pour l'émission de la première obligation verte 'retail' de Renewi.