Il fut en un temps où voiture de leasing rimait avec voiture diesel. Ce temps est pratiquement révolu. Cela s’explique d’une part par l’écart qui s’est résorbé entre le coût du diesel et le coût de l’essence et d’autre part par l’attention croissante des entreprises à l’égard du coût environnemental. Les alternatives telles que les voitures hybrides et électriques gagnent en popularité.
Le port d’Anvers est l’un des pionniers en la matière. Il y a 4 ans, il a en effet décidé de renoncer entièrement à ses véhicules diesel au profit de sources de carburant plus respectueuses de l’environnement.
C’est ce que nous expliquent Marijke Tahon et Steve Pottiez. En tant que gestionnaires de véhicules, ils sont ‘responsables de tout ce qui roule’ dans le port d’Anvers.
Et ce n’est pas rien. Le port d’Anvers compte environ 1600 collaborateurs répartis sur une dizaine de sites dans toute la zone portuaire.
Le plus connu d’entre eux est sans conteste la ‘Havenhuis’, le siège central à l’architecture spectaculaire qui accueille près de 600 collaborateurs.
‘Aujourd’hui, notre parc automobile comprend 130 véhicules de service partagés utilisés exclusivement à des fins professionnelles’, explique Steve, ‘ainsi qu’une centaine de voitures de société destinées au management et à la direction, le tout financé au moyen de leasings opérationnels.’
‘70% de la flotte est désormais constituée de véhicules à essence hybrides, les 30% restants roulant au CNG (gaz naturel). Depuis l’année dernière, nous disposons également de 2 voitures entièrement électriques et nous avons récemment fait l’acquisition de 11 Nissan Leafs flambant neuves de dernière génération’, poursuit Steve.
Nouvelle génération
Mais revenons quatre ans en arrière: ‘En 2014, nous avons décidé de renoncer entièrement à notre flotte de véhicules diesel au profit de véhicules à essence hybrides. À l’époque, Toyota proposait l’offre la plus vaste. Entre-temps, notre première acquisition doit déjà être remplacée’, explique Marijke.
‘Il y a deux ans, nous avons élargi notre approche et avons commencé à louer des véhicules CNG, à savoir la Skoda Citigo et la Skoda Octavia Combi’.
‘Cependant, nous ne sommes pas encore totalement débarrassés du diesel’, signale Steve. ‘Les normes de sécurité Seveso stipulent que seuls les véhicules diesel peuvent circuler sur les terminaux portuaires. C’est pourquoi nous utilisons encore une vingtaine de véhicules diesel.’
Mais c’est l’exception à la règle; en outre, le port d’Anvers a résolument opté pour des voitures avec un Ecoscore élevé. En effet, nos choix ont essentiellement été guidés par le respect de l’environnement.
Un choix naturel
En 2014, le décret flamand sur l’instauration de zones de basse émission était déjà en chantier. Même s’il n’est entré en vigueur que début 2017, le port d’Anvers avait décidé de prendre les devants.
‘Nous possédons un grand nombre de véhicules sur une superficie relativement importante, raison pour laquelle nous souhaitons apporter notre pierre à l’édifice’, explique Marijke. ‘Nous voulons prendre nos responsabilités et montrer l’exemple par l’action plutôt que par la parole.’
‘Nous avons d’ailleurs aussi un service interne environnement’, enchaîne Steve, ‘qui s’occupe de tout ce qui touche à l’environnement dans l’ensemble de la zone portuaire, mais qui, en interne, nous incite aussi non seulement à étendre ces valeurs au reste de la communauté portuaire, mais aussi à faire de notre mieux pour les respecter. Chaque contrat cadre ou achat est soumis à l’avis positif de ce service.’
Durable, mais à quel prix?
Une question revient dans toutes les discussions relatives à l’environnement: c’est très bien, mais combien cela va-t-il coûter?
Pour Marijke et Steve, ce n’est toutefois pas la question. ‘Il convient de privilégier la discussion selon laquelle les chiffres ne constituent pas le seul critère de décision. En principe, le coût légèrement supérieur est compensé par l’impact positif sur l’environnement’, explique Steve.
‘Il faut avant tout étudier cet impact positif et faire une évaluation à long terme sans se focaliser sur le moment de l’achat.
En outre, cette transition fait que le coût moyen du carburant va diminuer, surtout à mesure que le nombre de véhicules électriques augmentera.’
C’est d’ailleurs pourquoi le port d’Anvers prend les devants en installant des bornes de recharge à divers endroits. Rien que dans la ‘Havenhuis’, vous trouvez aujourd’hui 25 points de recharge où non seulement les collaborateurs, mais également les visiteurs peuvent recharger leur véhicule électrique.
Fierté
Et comment réagissent les collaborateurs à cette petite révolution? ‘Au départ, on pouvait percevoir une certaine réticence’, admet Steve.
‘Il y a quatre ans, les voitures hybrides étaient encore peu nombreuses, et à cela s’ajoutait le fait qu’il fallait apprendre à rouler avec une automatique. Mais notre personnel s’y est habitué très rapidement, et les doutes se sont vite dissipés, notamment en raison de la qualité élevée et de la fiabilité de ces véhicules’.
‘Mieux encore’, ajoute Marijke, ‘le fait de jouer la carte de l’environnement a suscité une certaine fierté. Tout le monde a joué le jeu, et cela se ressent dans l’atmosphère générale qui règne aujourd’hui au sein de l’entreprise: être à la pointe, conformément à notre culture.’
Les 20 véhicules de leasing en cours de remplacement le démontrent. Pour la moitié d’entre eux, les services concernés n’ont pas hésité à choisir l’alternative entièrement électrique. Un choix qui devrait progressivement se généraliser.
A propos de KBC Autolease
Le port d’Anvers œuvre à l’écologisation de sa flotte en concertation avec KBC Autolease. En tant qu’acteur majeur sur le marché belge du leasing automobile, KBC Autolease met l’accent sur une politique en matière de parc automobile parée pour l’avenir. À cet effet, il met tout en œuvre pour évoluer d’une société de leasing à un fournisseur de mobilité.
KBC Autolease offre aujourd’hui aux entreprises des solutions qui leur permettent de gérer efficacement leur mobilité, en fonction des besoins de chaque membre du personnel. Voilà comment la bonne vieille voiture diesel cède de plus en plus de terrain au vélo, aux transports en commun, à la voiture essence, hybride ou électrique.