Dans le cadre de la finance commerciale, une entreprise transfère des factures à KBC en échange d’une avance qui est toujours moins chère que d’autres formules de financement à court terme. Le système est aussi très adapté à l’exportation.
La finance commerciale ou l’affacturage est une forme de financement particulièrement utile si un exportateur et son client entretiennent des relations stables. Par exemple, parce que le client passe encore et encore des commandes au fur et à mesure que ses stocks diminuent. Cette relation stable crée une relation de confiance qui permet à l’exportateur de proposer un délai de paiement de 60 ou 90 jours à son client. Toutefois, cela crée un problème financier pour l’exportateur. En effet, il doit non seulement financer le processus de production et son stock habituel, mais aussi couvrir cette période de paiement. Et c’est exactement cela que KBC peut faciliter.
Rien n’est laissé au hasard
L’affacturage signifie qu’une entreprise transfère ses factures à KBC. KBC verse alors immédiatement jusqu’à 90 pour cent de la contre-valeur sous forme d’avance. Ce n'est pas un pari. Chaque portefeuille de factures doit faire face à une ‘dilution’, le pourcentage qui, pour diverses raisons, reste impayé: réductions, litiges commerciaux, des débiteurs qui ne peuvent ou ne veulent pas payer. Au début d’un contrat d’affacturage, nous tenons compte des pratiques du secteur concerné et de la dynamique des entreprises pour déterminer le pourcentage de l’avance. Si, au cours du contrat, il s’avère que la dilution est plus ou moins élevée que celle qui avait été prévue, le pourcentage de l’avance peut faire l’objet d’une révision. Il est essentiel que le portefeuille se rembourse lui-même. Les avances que nous offrons à nos clients doivent automatiquement être remboursées lorsque les débiteurs s’acquittent de leurs factures.
Outre l’affacturage, l’invoice discounting comprend aussi d’autres solutions. Les solutions sur mesure sont également possibles. Si l’objectif poursuivi ne consiste qu’en un financement, le risque reste du côté du client et c’est lui qui rembourse l’avance en cas de défaut de son débiteur. KBC peut également se charger d’une assurance crédit. Dans ce cas, le client est hors d’atteinte si le débiteur ne paie pas. Les grandes entreprises se chargent souvent elles-mêmes d’une assurance, ce qui ouvre la voie à l’off balance invoice discounting: les factures disparaissent alors de leurs bilans, ce qui est intéressant pour quiconque attache une grande importance à de bons ratios. Les entreprises de taille moyenne optent souvent pour un financement pur.
Un seul interlocuteur et un seul système
Ce qui nous différencie de nos concurrents? Nous travaillons avec le passeport européen. Concrètement: si notre client dispose d’une filiale dans un autre pays de l’UE, nous pouvons également fournir une solution à cette filiale, et ce, même si nous n’avons pas de succursale dans ce pays. Les concurrents travaillent généralement depuis des succursales locales, p. ex., en Italie, en Allemagne ou au Royaume-Uni. Les clients souhaitant également un affacturage pour leurs filiales dépendent donc d’un dialogue et d’une interaction avec chacune de ces entités. Chez KBC, ils peuvent tout faire en une seule fois: un seul interlocuteur et un seul système, mais toujours dans le respect de la législation locale.