Les matières premières en ligne de mire pour 2024

KBC s'abstient d'émettre un avis sur les produits agricoles tels que le café, les céréales..., mais en ce qui concerne les métaux, 2024 devrait être une bonne année pour le cuivre et l'aluminium.

L'excellente conductivité du cuivre en fait le métal par excellence de la transition énergétique. 75% du cuivre raffiné sert en effet à conduire l'électricité. Le Panama vient pourtant de fermer l'une des plus grandes mines de cuivre du monde - à la suite d’un scandale de corruption dans l’octroi de la
concession - et d'autres mines de métal rouge ont fortement revu à la baisse leurs prévisions de production pour 2024.

La demande, quant à elle, continue de croître fortement en raison de l'électrification du parc automobile et de la demande de l'industrie. Nous serons donc confrontés à des déficits considérables dans les prochaines années, alors même que les mesures de relance chinoises commenceront à alimenter le moteur de la croissance et que l'Occident sortira du marasme économique.

En dépit du ralentissement économique, la demande d'aluminium est restée forte l’année passée grâce à l'essor des énergies renouvelables en Chine. Celui-ci représente plus de 50% de la consommation annuelle d'aluminium, la demande de l'industrie solaire étant équivalente à la demande totale du Japon. L'offre mondiale reste cependant limitée, car la Chine se rapproche de ses quotas de production et les capacités des fonderies européennes restent sous-utilisées en raison des faibles marge bénéficiaires. Alors que le marché de l'aluminium flirtait avec un léger excédent fin 2023, la relance économique en 2024 risque d’entraîner de graves pénuries.

Plus d'informations?

Contactez votre private banker ou votre wealth manager.

Ce bulletin d'information ne constitue ni une recommandation d'investissement ni un conseil.